Des solutions concrètes pour lutter contre le décrochage scolaire à Saint-Martin

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La Présidente Aline HANSON s’est entretenue, lundi 23 mars 2015, avec monsieur Frédéric BABLON, Directeur Académique Adjoint des Services de l’Education Nationale (DAASEN), sur les problématiques rencontrées sur le territoire en matière d’éducation. Présents lors de cet entretien, madame Diane ZARKOUT du rectorat (IEN adjointe auprès du recteur/1er degré), monsieur Philippe MILLON, DGS de la Collectivité, ainsi que le DGA du pôle de développement Humain, monsieur Thierry GOMBS, et monsieur Médhi BOUCARD, directeur de l’Education.

MARIGOT, Saint Martin — La Présidente Aline HANSON s’est entretenue, lundi 23 mars 2015, avec monsieur Frédéric BABLON,  Directeur Académique Adjoint des Services de l’Education Nationale (DAASEN),  sur les problématiques rencontrées sur le territoire en matière d’éducation. Présents lors de cet entretien, madame Diane ZARKOUT du rectorat (IEN adjointe auprès du recteur/1er degré), monsieur Philippe MILLON, DGS de la Collectivité, ainsi que le DGA du pôle de développement Humain, monsieur Thierry GOMBS, et monsieur Médhi BOUCARD, directeur de l’Education.

Le nouveau DAASEN était à Saint-Martin dans le cadre d’une visite à l’ensemble des partenaires de l’Education Nationale. « Une visite ayant pour objectif de faciliter la réussite scolaire des élèves saint-martinois », a-t-il précisé.

Les problématiques soulevées par la Présidente et ses équipes que sont notamment, le décrochage scolaire, l’anglais maternel ou encore l’absentéisme, ont fait l’objet d’une réflexion commune et donné lieu à des propositions concrètes du Rectorat. Car comme l’avait déjà annoncé le nouveau recteur d’Académie Camille GALAP lors de sa première visite à Saint-Martin le 29 janvier dernier, « il est question de faire de Saint-Martin un territoire d’expérimentation, dont l’objectif final est la réussite des élèves ».

Pour sa part, la présidente HANSON a demandé un profilage des postes d’enseignants (français langue étrangère ou français langue seconde) et la possibilité de déroger aux conditions de recrutement des enseignants, de manière à pouvoir disposer d’un vivier d’enseignants issus de l’île, puis d’établir une parité horaire entre les cours en français et les cours en anglais.

Le DAASEN du Rectorat a proposé un certains nombres de mesures, parmi lesquelles l’adaptation des méthodologies d’apprentissage pour tenir compte de la langue maternelle et pouvoir répondre aux problématiques liées au décrochage scolaire et à l’illettrisme. Il a également évoqué la création d’un groupe de recherche et d’action avec notamment une évaluation sur la compétence linguistique dans le 1er et le 2nd degrés. Frédéric BABLON a, par ailleurs, préconisé l’adaptation du support d’apprentissage du français, en associant les familles dans le cadre d’un dispositif convivial de type « Club coup de pouce » (avec les parents et des enseignants volontaires). Il a également fait part du souhait du Rectorat de mettre en place des postes à profil pour les directeurs REP et REP+ visant à promouvoir la réflexion pédagogique entre les enseignants. L’allongement du temps d’enseignement des matières a aussi été discuté afin d’éviter de multiplier les disciplines dans une même journée.

Dans l’ensemble, cette visite a permis de soulever de nombreuses thématiques distinctes pour bon nombre de celles de la Guadeloupe et donnera sans doute lieu à la mise en place de dispositifs innovants capables de répondre aux attentes de la communauté éducative.